En attendant le reportage de notre Webmaster, un petit avant gout d'Espelette.
Une représentation mougonnaise de qualité est partie à l’assaut de la mythique course des crêtes à Espelette le samedi 06 juillet 2013.
Revue générale : 3 parcours, 14km où sont inscrites nos 3 vaillantes féminines, le 21km un seul de nos guerriers, et sur les 26km le reste des forçats avec une « forçate ».
Le décor : 1100 m de dénivelé cumulé avec la montée du Mondarrain à 710m d’entrée de parcours soit plus de 7km de montée, cela sous une température clémente d’environ 30°.
Les acteurs : Frédérique,Marie-claude,Krystelle,Isabelle,Christophe,Fred,Philippe,Julien,Freddy,Pascal,
Jérome,Laurent Bruno, Olivier.
Le Staff : Vivianne, Julienna, Michel, Pauline, Cécile, Laurie, Antoine,Théo,Brice.
Le récit de Laurent sur le 26km.
Le coup de starter est donné pour le 26km à 13h30, malgré la chaleur étouffante les sourires sont sur tous les visages, mais ça ne va pas durer. Après 2 km d’échauffement, au détour d’un virage les difficultés commencent et elles ne cesseront que sur les derniers kilomètres. Ouf !!!! 1er ravitaillement, oui j’ai oublié de vous préciser que les organisateurs ont prévu un ravito tous les 2 kilo. Revenons à notre début de calvaire, les visages se crispent, le pourcentage augmente presque plus personne ne court sauf peut-être les élites. Cela s’apparente plus à de la marche forcée, les cuisses et les mollets brulent, on mange de la poussière mais il faut monter se concentrer, et on avance tant bien que mal jusqu’à ce maudit sommet. On finit presque en varappe, et on se dit que le plus dur est fait.
La première descente avec des muscles tétanisés est délicate, des crampes pour certains des chutes pour d’autres, mais nous les runnners nous avons un mental en acier trempé, alors pas question de s’arrêter. Allez un nouveau ravito, le plein d’eau et la sensation d’avoir déjà fait les ¾ d’un marathon tant la souffrance est là. Mais pas le moment de gamberger la haut, sur la crête je vois des trailers, et dire qu’il faut encore monter.
Et hop encore une crête avalée, et là surprise au détour d’une légère montée je suis rattrapé par mon pote inscrit sur le 21km parti un peu plus tard. Ça fait du bien de voir un visage connu même si je ne peux le suivre longtemps. J’ai maintenant de plus en plus mal dans les descentes les cuisses tremblent l’acide lactique fait son œuvre, mais je pense également à tous mes copains qu’ils soient devant ou derrière, souffrent-ils comme moi ?
Ca y est je crois que je viens enfin de franchir la dernière crête, maintenant ça va descendre jusqu’à l’arrivée. Cependant descendre quand on a plus de jus « pas évident » et démoralisant surtout quand la vitesse inscrite sur le GPS ne décolle pas du 10km/h.
L’entrée d’Espelette se profile les spectateurs m’encourage, une dernière côte et la ligne est franchie, « putain c’était raide ».
Les copains de Mougon viennent m’accueillir en relatant leurs courses, manque encore 2 coureurs. Mon dernier copain arrivera un peu plus tard les yeux dans le vide, complétement stone je ne l’avais jamais vu comme ça.
Est-ce que ça valait le coup de se mettre dans un tel état, avec du recul oui, personnellement j’ai repoussé mes limites, quelque soit le chrono de chacun, nous savons que nous avons donné notre maximum en repoussant les limites de notre souffrance, nous pouvons en être fier.
Heureusement la récupération d’après course a été maitrisée avec une technicité hors pair. En effet nous avons participé à une séance de cryothérapie naturelle en pleine rivière. Notre capacité de récupération est impressionnante car après un apéritif conséquent et un diner bien arrosé, le groupe musical qui pensait se coucher de bonne heure ne parvenait pas à nous faire quitter la piste de danse. Bon allez un dernier dijo et au dodo.
CONCLUSION : A ESPELLETTE C’ETAIT LE SPORT ET LA FETE.
Laurent
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No stress (???) au départ de cette chaude course parmi les 1200 participants au 14 kms.... 
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les nausées soient plus fortes et que je vomisse. Je ne gardais plus rien et il me restait encore 45 Kms. J’étais faible et je ressemblais aux raiders du 177 kms (qui attaquaient leur 2ème nuit) que j’arrivais tout de même à dépasser. C’est au dernier ravito, à 16 kms de l’arrivée que j’ai eu l’espoir de pouvoir finir et ça été le cas mais je n’en reviens toujours pas. C’était impossible selon mon état ! Je suis arrivé le Dimanche matin à 6h15. 13h15 de course. Un vrai cauchemar mais en même temps, j’ai beaucoup d’émotion à la pensée que mon corps a tenu et que le mental peut aller au delà de ce qu’on pense. Je n’ai jamais été aussi heureux de terminer. Merci Françoise !/http%3A%2F%2Fwww.raid-golfe-morbihan.org%2Fupload%2Fgalerie%2Fimage%2Fdiapo-accueil_min.jpg)
